(Le contenu ci-après a été posté sur les réseaux sociaux le 23/06/2025, jour de l'annonce de la fusion Rossel-IPM. Il est suivi de la réponse fournie le 25/06 à un commentaire rédigé sur Linkedin à la suite du post en question).
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Réponse à un commentaire posté sur Linkedin à la suite du texte ci-dessus :
Jusqu’à il y a peu, IPM se concevait comme le pendant de Rossel, cherchant à bâtir un groupe multimédia solide et cohérent, profil que le rachat de L’Avenir devait contribuer à édifier du coté PQR et magazines, tout comme l’acquisition de médias audiovisuels LN24 et Fun radio.
Tout cela vient de s’effondrer comme un château de cartes, la grenouille ayant voulu se faire plus forte que le bœuf. Est-ce donc vraiment une « sortie par le haut », ou une opération sauve qui peut?
Je ne suis pas sûr non plus que, au delà des discours rassurants et des déclarations de circonstances, cela ait été profondément pensé.
Je pense enfin que, quand on parle d’information, la rationalité économique ne peut pas être seule à être convoquée. L’information n’est pas un bien comme les autres et le rôle sociétal des entreprises de presse ne peut être comparé à celui des entreprises classiques. Il y a quelque chose du « sacerdoce » dans l’exercice de la mission d’un média d’information, même propriété d’actionnaires privés. Est-ce à ce titre que Rossel « accueille » en son sein les médias écrits de IPM ? Il y a sans doute un peu de cela. Mais la situation permet surtout à Rossel de finaliser un vieux fantasme, celui d’être en stand-alone sur le marché francophone belge.