article du 4/7/2022 supprimé par erreur le 10/7/2022 et sans copie disponible (sauf si un aimable lecteur l'aurait téléchargé).
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Et si, pour une fois, on ne gardait pas juste pour soi les observations, les analyses, les études, les recherches, les commentaires… qu'on ne cesse de faire à titre académique, professionnel ou purement personnel ?
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Les beaux jours sont presque revenus pour la presse quotidienne belge. Grâce aux ventes en ligne, la baisse de diffusion payante des titres de presse s'enraye, et la "presse de qualité" s'envole. Mais cela veut-il dire que les journaux sont sortis d'affaires ?
Allez, tout n'est pas perdu pour la presse. 2021 n'a pas été une trop mauvaise année pour les quotidiens belges francophones. Selon les déclarations des éditeurs faites au CIM, leur diffusion payante totale s'est plutôt bien portée, surtout si l'on compare avec une année "normale", c'est-à-dire avant le covid. Et les titres de qualité s'en sortent admirablement : ils vendent aujourd'hui autant qu'en 2009. Mais gagnent-ils autant ?
CHERS ABONNÉS
C'est évidemment l'état des abonnements digitaux payants qui expliquent cette situation. Le Soir en compte depuis 2019 un nombre particulièrement élevé. Toutes proportions gardées, La Libre est dans la même situation. Sud Presse et La DH ont plus ou moins conservé en 2021 le nombre d'abonnements numériques payants. L'Avenir, par contre, comptait l'an dernier sensiblement moins d'abonnés payants qu'en 2020. En 2021, selon les déclarations d'éditeurs, les abonnements numériques représentaient 62% des ventes du Soir et 43% de celles de La Libre. Sud Presse et La DH étaient autour de 20% de ventes numériques, et L'Avenir 10%.
L'Avenir reste le titre comptant le plus d'abonnés papier (± 70.000), même si leur nombre a baissé de près de 20.000 depuis 2009. Sud Presse est à moins de 35.000 abonnés papier, un montant à peine plus élevé qu'en 2009. En douze ans, Le Soir a perdu la moitié de ses abonnés papier, mais il en a gagné davantage sur le digital. La Libre en a perdu un tiers. La DH reste le titre comptant le moins d'abonnés papier.
VOLATILES
Depuis 2009, le pourcentage d'abonnés numériques a explosé pour Le Soir et La Libre, il a crû autant pour La DH que pour Sud Presse (qui est stable depuis 2020), et il a d'abord légèrement augmenté pour L'Avenir, avant de diminuer.
Au-delà de ce constat, l'élément le plus marquant de ce graphique se situe dans l'irrégularité des courbes. La Libre est le seul titre dont le pourcentage d'abonnements numériques croît de manière régulière. Pour les autres titres, on connaît des périodes de croissance suivies de périodes de régression. Derrière ces variations se cache la volatilité des abonnés numériques, bien moins fidèles à la "marque" qu'ils ont choisie que les abonnés papier. Aucun titre ne peut être sûr qu'un nouvel abonné digital sera encore là un ou plusieurs années plus tard, sauf si l'entreprise réussit à lui passer les fers aux pieds en lui offrant des super conditions sur des abonnements de très longue durée.
Sud Presse ou La DH, qui réalisent constamment des campagnes de promotion numériques, restent très dépendants de l'humeur des personnes qui daignent ponctuellement payer pour lire ces publications. Le cas de L'Avenir, particulièrement problématique, est sans doute lié à l'âge moyen du lectorat du titre. Ce journal éprouve beaucoup de mal à rajeunir sa clientèle, malgré les efforts déployés par la nouvelle équipe de direction. On disait jadis de La Libre que chaque annonce nécrologique publiée signifiait la perte définitive d'un abonnement. Le quotidien a aujourd'hui dépassé cette malédiction. Mais le titre régional namurois récemment acquis par IPM vit la même situation que la vieille dame hébergée jadis rue montagne aux herbes potagères. Sauf que, aujourd'hui, les nécrologies se retrouvent plus souvent en ligne que dans le journal.
Malin sera celui qui trouvera le moyen permettant d'attirer puis de fidéliser à L'Avenir un lectorat jeune, plutôt périurbain et de classes plutôt moyennes un peu supérieures. Soit des cibles que le journal ne rencontre pas vraiment à l'heure actuelle.
IMPÉRATIF : DOPER LE NUMÉRIQUE
Depuis 2009, les quotidiens belges francophones ont tous vu diminuer leur diffusion payante (print+digital). Certains de manière catastrophique, comme Sud Presse ou La DH. D'autres ont réduit la casse, ne perdant qu'une faible part de leur clientèle, et en compensant par la monétisation numérique ce que le papier ne rapportait plus. La Libre a ainsi réussi à redresser la barre, finissant par compter aujourd'hui davantage de clients (print+digital) qu'en 2019. Les ventes d'un titre ont eu, pendant des années, une destinée erratique avant de retrouver la croissance : celles du Soir. Lui aussi est revenu, en 2021, au nombre de ventes qu'il affichait en 2009.
L'optimisme doit-il être de mise pour autant ? Qui ne le voudrait. Mais voilà : un nombre équivalent, voire davantage de ventes aujourd'hui qu'il y a douze ans, ne signifie pas automatiquement que les revenus suivent dans les mêmes proportions. Compter un grand nombre d'abonnés numériques est réjouissant. Mais cela ne remplit pas les poches. Un abonné numérique, qui paie son journal moins cher qu'un abonné papier, rapporte à l'éditeur beaucoup moins que ce dernier. Lors d'un récent colloque organisé à Louvain-la-Neuve par l'ORM et l'Ecole de Journalisme, on évoquait un ratio d'au moins 1 à 3 entre l'abonné digital et papier. Le tout n'est donc pas de retrouver des montants de ventes totales où les pertes du papier sont compensées par les ventes numériques. Pour que l'entreprise s'y retrouve, la seule solution est de booster encore et encore les achats d'abonnements numériques pour que leur nombre total compense leur faible rentabilité.
Mais lorsqu'on en sait la volatilité, c'est peut-être loin d'être gagné. Et rien ne prouve que les produits de presse sont loin d'avoir conquis tout le marché prêt à passer du gratuit au payant…
Frédéric ANTOINE
On allait voir ce que l'on allait voir. Une nouvelle fois, les médias belges, non soumis aux diktats des autorités françaises, allaient pouvoir jouer les trouble-fête et donner, avant tout le monde, le résultat des élections en France. Sport national, cette entourloupe extraterritoriale était même annoncée avec fierté par certains médias de chez nous, mode d'emploi à l'appui, comme s'ils recommandaient de la sorte à nos cousins d'Outre-Quévrain de ne pas perdre de temps pour savoir à quelle sauce politique ils allaient être mangés.
"Il y a dix ans, c'est en regardant Top Chef que j'ai appris à faire un risotto. Regardez maintenant, qu'est-ce qu'on peut encore apprendre de ces super stars?" "La semaine passée, j'ai arrêté de regarder très vite. Dès que j'ai vu qu'on leur demandait de faire un dessert à base de fruits de mer. Oui, de fruits de mer! Vous vous rendez compte!" Tout l'art de la télé-réalité, c'est qu'on peut se voir dedans. Même si ce sont des chefs qui concourent, leur cuisine peut être un peu la nôtre. Et leurs conseils, ou ceux qu'on leur donne, doivent normalement pouvoir servir dans nos cuisines. Normalement…
Or, à Top Chef, on est pris dans une sorte de folle spirale qui fait s'envoler le niveau de saison en saison. Toujours plus haut, toujours plus fou, une cuisine toujours moins habituelle. Si on n'est pas un peu hors normes, aucune chance d'être retenu au casting. Et être un chefs "habituel" ne suffit plus composer un jury. Même si le quatuor traditionnel était plutôt pas banal. Non seulement cette année on leur ajoute un jeune chef plutôt original, mais en plus la prod fait défiler à l'émission des charrettes de cuisiniers de super talent tous plus éloignés les uns que les autres de la réalité des restos que côtoie le citoyen lamba (qui en a les moyens…). Top Chef est devenu une compét de luxe, un numéro d'équilibriste réservé à l'élite alternative de la cuisine post-contemporaine.
La ménagère déserte
Cette évolution est peu compréhensible de la part de chaînes grand public, dont le public est d'abord féminin et plutôt familial. Les premier résultats d'audience le confirment : la ménagère est en train de déserter l'émission. Pour preuve, les données d'audience déjà disponibles.
Les journalistes sont des êtres humains. Et sans doute sont-ils davantage que d'autres sensibles aux drames qui touchent leurs semblables. Jusqu'à le faire paraître ou, au contraire vouloir tout montrer, tant l'horreur paraît palpable. Si la tragédie ukrainienne donne chaque jour à ces professionnels de l'information l'occasion de se confronter à l'indicible, le carnage survenu lors du ramassage des gilles de Strépy permet, plus près de nous, de mesurer les difficultés d'un journalisme de proximité.
On s'est beaucoup ému sur les réseaux sociaux de la tristesse qui, sur La Première (RTBF), s'est emparée dimanche matin de la présentatrice du journal parlé de 7h00. L'audition des premières minutes de ce journal permet de saisir l'affliction qui petit à petit monte dans la voix de la journaliste. Elle réussit à la maîtriser avant un premier billet en direct, au contenu assez improvisé, mais celle-ci la prend à la gorge lors du lancement d'un témoignage enregistré, à la deuxième minute du JP. Au moment du retour studio pour le sujet suivant, consacré à l'Ukraine, celle-ci est toujours perceptible. Mais elle ne le sera plus par la suite.
Les raisons profondes de cette expression d'émotion n'appartiennent qu'à la personne qui l' a vécue. Elle a en tout cas touché des auditeurs qui attendent sans doute des journalistes d'être davantage acteurs que spectateurs de l'information. La manière dont une voix porte un événement revêt un poids crucial quand il n'y a que l'ouïe pour recueillir l'information. Cela a, de tout temps, contribué à identifier la spécificité de la radio. Bien avant les événements de dimanche dernier, que l'on se rappelle comment, en 1937, le journaliste Herbert Morrison avait réussi à rendre l'horreur de l'incendie du Zeppelin Hindenburg à New York par la simple manière dont ses sentiments avaient percé dans ses commentaires (1). Que l'on se rappelle aussi comment, souvent, les événements sportifs s'investissent d'affects au travers de leur narration en direct par des journalistes. De manière générale, ce sont le plus souvent les envoyés spéciaux sur le terrain, témoins d'événements, qui sont le plus amenés à imprégner leur voix de leurs ressentis. En studio, c'est plus rare. Que se passerait-il en effet si, dès que tombe une nouvelle dramatique, sa présentation à l'antenne entraînait la révélation des sentiments que le journaliste éprouve à son égard?
De la radio à la télé
Les journalistes de radio sont-ils faits pour passer à l'écran ? Doivent-ils aujourd'hui être tous des ersatz de présentateurs télé soucieux en permanence de leur image? Ou doivent-ils plutôt rester eux-mêmes, chargés de communiquer par la voix, en laissant au secret de l'intimité du studio le reste de leur personne? La forêt de caméras qui a envahi les studios de radio apporte une large partie de la réponse. Mais pas sûr que, s'ils avaient le choix, les femmes et les hommes de radio opteraient pour celle-là…
Sentiments s'abstenir
En général, il est plutôt exigé des anchormen et anchorwen d'adopter l'état d'esprit qu'il convient d'avoir en pareille circonstance via leur tenue vestimentaire, qui doit être appropriée. A la télé, la tristesse s'habille toujours en noir. Et cela a été le cas ce 20 février 2022. En tout cas sur la télévision publique. Sur la chaîne privée, si la veste était sombre, elle n'était pas vraiment couleur anthracite. Et accompagnée d'une cravate pleine de petits confettis… Et ce tant pour le RTL Info 13h que pour le 19h.
Tourisme catastrophe?
Si les présentateurs télé se doivent de garder leur rang, dimanche, il en a été de même de la plupart des envoyés sur le terrain, qui ont été dans la retenue et n'ont pas choisi le registre de la compassion. Sans doute témoignages et images parlaient-ils d'eux-mêmes. Parfois, on a été au-delà. Comme s'il ne s'agissait plus de montrer la souffrance, ou d'évoquer la tristesse. Mais de montrer, tout simplement. Montrer pour montrer. Amener le spectateur sur les lieux, comme autant de copies du saint Thomas biblique, pour qu'il croient parce qu'ils auraient vu. Quelle bonheur alors que les autorités judiciaires aient rendu à la circulation la rue où eut lieu le drame un peu avant les éditions spéciales et des JT de 19h00. Journalistes et cameramen ont pu se ruer sur les lieux du drame et le montrer. Oui, chers téléspectateurs, nous sommes là où ça s'est passé, où des corps ont volé dans les airs, déchiquetés par une voiture folle. Venez, approchez, et regardez. Et pour vous, c'est gratuit!
Une exagération? A peine? Une caméra qui panote sur un bitume taché, un journaliste qui montre du doigt les endroits où il y subsiste des traces de sang, qui désigne les cercles représentant les endroits où se sont retrouvées les victimes… Comme à la foire aux curiosités malsaines, il y a aussi eu cela dimanche soir. Y compris de beaux zooms sur un petit tas de paille au bord d'un trottoir. Un super témoignage qui ne s'est pas enfui. Et qui démontre qu'un gille s'est bien trouvé à cet endroit, à un moment donné. A des degrés divers, tout le monde est tombé dans le panneau du tourisme de catastrophe mis en scène par la télé.
Oui il y en a eu des sentiments lors du drame de Strépy dimanche. Mais pas tous de même nature…
Frédéric ANTOINE.
(1) https://www.youtube.com/watch?v=A7Ly1Oh-xvs&ab_channel=HistoryRemastered
Il y a une semaine, de nombreuses chaînes d'info émettaient sur le territoire ukrainien (1). La jeunesse de la démocratie locale et ses soubresauts n'y sont sans doute pas étrangers. On se souvient en effet de la "révolution européenne" née lors des événements de février 2014 place Maïdan, mais on oublie que, depuis sa sortie de l'URSS, la démocratie locale a souvent été chancelante, et les rapports entre Kiev et Moscou de natures très différentes selon les époques (2).
L'Union fait l'info
Aujourd'hui, cette diversité de lieux d'information audiovisuels appartient presque au passé. Devant la pression de la guerre, la plupart des chaînes d'info (captables de Belgique via internet) ont désormais choisi de relayer un même signal, celui de la station Canal 24 (24 TV), la plus ancienne d'entre elles, tout en continuant à insérer leur propre logo, voire leurs propres bandeaux, dans son image.
Sans en avoir la confirmation formelle, il ne semble pas exclu que des journalistes de plusieurs de ces chaînes contribuent désormais à ce "programme commun". Ils sont en effet nombreux à se relayer à l'image, certains en position de "standing speakers", et d'autres assis à leur bureau. Les couples de présentateurs, déjà relevés dans un précédent article (1) sont aussi toujours qu rendez-vous.
Des professionnels
Ces "anchormen" et "anchorwomen" ne donnent pas l'impression d'être en guerre, soumis à la peur ou au stress. Ils font formellement preuve d'un professionnalisme assez impressionnant, que l'on retrouve jusque dans leurs tenues vestimentaires. Les femmes sont en tailleur, les hommes ne plus souvent en costume, et portent toujours la cravate.
Toujours réalisés avec soin, ces programmes d'infos comprennent de nombreuses séquences de scènes de bombardement ou de quasi-combats, le plus souvent des réseaux sociaux (où les injures contre Poutine et les Russes que l'on pourrait entendre dans la bande-son sont soigneusement bipées). Mais tout ne provient pas de preneurs d'images anonymes. Comme en temps "normal", la télévision a ses envoyés spéciaux sur le terrain, avec lesquels elle réalise des duplex en direct. Et ceux-ci ne sont pas tournés en JRI avec des perches à selfies. Ces journalistes portent bien sûr souvent une tenue de combat, et dans certains cas (pas illustrés ici) ils témoignent depuis des lieux touchés par des tirs. Mais sans jamais interroger qui que ce soit autour d'eux.
Tout dans le fond
À côté de Canal 24 subsistent quelques autres chaînes d'information. La plus active et la plus professionnelle semble (d'ici) être la chaîne de télévision de Kiev (KJiv Tv) qui, à l'échelon de l'agglomération de la capitale, réalise un travail identique à celui de sa consœur Canal 24. Journalistes hommes et femmes se suivent à l'écran tout au long de la journée, sur un greenkey de fond de studio animé, mais plus que significatif. En effet, il comprend au premier plan à gauche (c'est-à-dire là où n'est pas le journaliste) un des immeubles à appartements de la capitale, dont plusieurs étages ont tout bonnement été soufflés par une bombe.
(1) Voir à ce propos notre article posté sur ce blog : https://millemediasdemillesabords.blogspot.com/2022/02/pourquoi-poutine-t-il-neglige-les.html
(2) Lire par exemple à ce sujet l'intéressante chronologie établie par le Courrier International : https://www.courrierinternational.com/article/2014/02/26/ukraine-chronologie-d-une-revolution
Poutine a visé la haute tour de télévision qui arrose toute la région de Kiev. Mais aujourd'hui, la diffusion hertzienne n'est plus le seul moyen d'émettre. Les médias ukrainiens continuent donc leur travail, comme si de rien n'était. Et avec sans doute encore plus de convictions arrimées au cœur.
Ci-dessous, la traduction d'informations ukrainiennes diffusées à ce propos, avec les conseils donnés aux téléspectateurs pour continuer à rester informés. "La tour de télévision de Kiev est une tour en acier en treillis de 385 m de haut construite à Kiev, en Ukraine, pour la radiodiffusion et la télévision. C'est la plus haute construction en acier en treillis autoportant au monde. La tour n'est pas ouverte au public. Construit en 1968. Fabriquée en tuyau d'acier de différents diamètres et épaisseurs, la structure pèse 2 700 tonnes. La tour est unique en ce sens qu'aucune fixation mécanique n'est utilisée dans la structure: chaque joint, tuyau et luminaire est fixé par soudage."(wikimedia)
article : source: https://24tv.ua/vnaslidok-obstriliv-televezhi-5-zagiblih-5-poranenih_n1885725
Le sixième jour de la guerre, les occupants ont cyniquement attaqué une tour de télévision à Kiev pour laisser les Ukrainiens sans informations véridiques. À la suite du bombardement de la tour de télévision, 5 personnes ont été tuées et 5 blessées.
Des informations pertinentes ont été publiées vers 18h00 à Kiev. Les orcs ont frappé la tour de télévision vers 17 h 11 le 1er mars.
Important A Kiev, les Russes visent la tour de télévision
À la suite du bombardement de la tour de télévision, 5 personnes ont été tuées et 5 autres ont été blessées, a indiqué le SES. Les sauveteurs ont déclaré qu'à partir de 18 heures le 1er mars, ils continuaient à travailler.
Vitali Klitschko a déclaré qu'il avait déjà été touché par deux roquettes. Les occupants ont endommagé le poste de transformation qui alimente en électricité la tour de télévision et le matériel de la tour de télévision elle-même.
Soit dit en passant, le bureau du président a déclaré que: