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Regard médias

Il y en a des choses à dire sur les médias en Belgique…
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22 mai 2020

Paroles d'experts dans les médias: (1) Science et rassurance dans "Questions en prime" (La Une RTBF)

Dans leur traitement de l'actualité, les journalistes doivent-ils faire appel à la parole de personnes supposées compétentes? Ou, au contraire, l'occupation d'une partie de l'espace médiatique par un discours d'expertise ne contribue-t-elle pas à la mise en cause de la crédibilité des journalises, voire au rejet de leur légitimité? Et ce a fortiori dans un monde où bon nombre d'expressions de représentants de l'establishment sont, dès le départ, sujettes à suspicion?
La place que les experts occupent dans les discours médiatiques est un sujet de débat sans fin.

Sans envisager résoudre le fond de la question, portons un petit regard sur deux 'cas'parmi d'autres. Le premier, développé dans ce texte, concerne la place que les experts occupent dans l'émission de crise Questions en prime, proposée après le JT de 19h30 de La Une (RTBF).
Le second, qui fera l'objet d'un texte séparé, traitera des experts dans la séquence Le parti pris, diffusée après 8h30 dans la matinale radio de La Première (RTBF).

Comparaison n'étant évidemment pas raison, il a semblé plus utile de développer ces quelques réflexions en deux articles plutôt que des inscrire dans un seul texte. Questions en prime a en effet vu le jour en urgence face aux questionnements de la population devant la pandémie et les mesures radicales prises pour l'endiguer.  Le parti pris est une rubrique qui existe depuis plusieurs années, et qui peut être considérée comme un lieu de débat remplaçant celui qui était précédemment proposé par la même chaîne de radio, mais à l'heure de midi.

Réponses d'experts

Questions en prime ne donne pas la parole qu'à des experts. Une large place y est laissée au questionnement et à la parole des téléspectateurs, ainsi que de divers acteurs de la société civile. Mais la structuration de l'émission repose bien sur la parole experte. Chaque jour, les sujets mis sur la table sont soumis aux personnalités présentes sur le plateau pour que celles-ci y apportent réponse, même si ces thématiques ne figurent pas au centre de leurs domaines de compétences.

Les experts sont ici convoqués en raison de leur légitimité. Outre l'une ou l'autre personne intervenant par visioconférence, les émissions sont quasiment à chaque fois bâties autour de deux spécialistes d'une problématique (essentiellement scientifique ou médicale) liée au covid-19. Quelques éditions, surtout en début de crise, ont accueilli un plus grand nombre d'intervenants. Certaines d'entre elles ont d'ailleurs duré beaucoup plus longtemps que la moyenne du programme, qui est d'un peu plus de 30 minutes (voir l'article du blog daté du 5 mai).

Sourire et compétence

Certains experts occupent l'antenne davantage que d'autres. Entre ces 12 et le 20 mai, le professeur de santé publique de l'ULB Yves Coppieters y a ainsi pris part à cinq reprises. A cette période, il est la seule personnalité à occuper le plateau de manière récurrente. Une situation qui s'explique sans doute en fonction de son domaine de compétence, fortement sollicité en période de sortie de confinement. Mais le caractère affable, le sourire permanent et l'attitude rassurante du personnage ont aussi contribué à le rendre indispensable. Dans pareille émission, la médiagénie d'un intervenant aide à faire passer son message. Et tous autres intervenants ne disposent pas de la même aisance.
Même si, en prévision d'éventuelles autres crises, il était peut-être utile d'inclure quelques cours d'expression communicationnelle dans la formation des chercheurs et des médecins, on ne peut pas considérer que cette seule raison explique pourquoi, pendant cette période, les autres invités n'ont été présents dans l'émission qu'en 'one shot'. D'autant que, pour la plupart, ils avaient déjà pris part à des émissions antérieures.
L'accès aux archives récentes de l'opérateur public étant fortement limité dans le temps, aucun relevé systématique de l'identité de toutes les sommités convoquées depuis la mi-mars n'a pu aujourd'hui être établi. Mais la diversité des experts, et leur présence fréquente sur le plateau peuvent être confirmées sur base de coups de sonde dans les documents audiovisuels accessibles, ainsi que par l'expérience de vision personnelle. Un recensement, sûrement incomplet, permet de dresser la liste d'au moins une vingtaine de noms de personnes, essentiellement issues du monde des sciences, toutes les universités étant peu ou prou représentées, ainsi que de celui de la pratique médicale, généralement en hôpital (souvent universitaire). Un souci d'équilibre entre lieux de recherche et d'enseignement semble avoir concouru aux choix réalisés par la production.

Le panel des intervenants semble, au début de la crise, avoir été assez large, et parfois institutionnel. Les experts sont accompagnés de représentants officiels d'institutions ou de structures hospitalières, comme s'il ne s'agissait pas tant d'apporter une expertise que d'affirmer une présence. Au fur et à mesure que la crise évolue et que surgissent des questionnements sur "l'après", la parole experte devient à peu près seule à structurer le programme.

Expliquer et rassurer

Dans Questions en prime, les experts sont convoqués pour expliquer, mais aussi pour rassurer. Leur rôle est de répondre aux discours de craintes ou de doutes, ainsi que de contrer les rumeurs, en y opposant une parole scientifique, qui est aussi d'abord la leur, à titre individuel.
Dans la mesure du possible, ils étaient donc celle-ci par des données et des chiffres. Au fil du temps, ils la conforteront aussi ponctuellement en évoquant des résultats de recherches déjà menées au plan international. À certains moments, l'un ou l'autre expert ajoutera aussi parfois des avis ou des commentaires plus personnels, que le statut de leur communication aura tendance à mettre sur le même pied que les propos scientifiques. Certaines paroles reposeront aussi parfois sur leurs intuitions ou leurs impressions. A la vision du programme, on s'interroge dès lors parfois sur ce qui permet d'asseoir l'avis, parfois péremptoire, émis par l'expert. Mais on ne peut perdre de vue le risque (peut-être non calculé) qui prend ici celui qui accepte de s'exprimer 'sans filet', le programme étant diffusé en direct et sans possibilité éventuelle de rattrapage, ou de repositionnement a posteriori, de son propos.

Dans cette émission, le rôle conféré à l'expertise était assurément de (r)établir la confiance, et de soutenir avec discernement plutôt que de remettre en cause les discours et mesures de santé publique prises par la CNS. Le caractère pédagogique du programme s'inscrit d'abord dans une certaine vision de la mission de service d'éducation permanente conférée à la RTBF en tant que service public. Et moins dans celle d'informer le public, même si les deux objectifs sont fréquemment imbriqués.
L'usage classique de l'expertise qui y a été développé s'inscrit dans cette visée.
S'agissait-il toutefois là de la seule option envisageable? Lorsque viendra le temps de l'évaluation, la question sera sans doute soulevée.

Frédéric ANTOINE

Le point (2) de Paroles d'experts dans les médias fera l'objet d'un autre article très prochainement sur ce blog


08 mai 2020

Matinale radio : la "capitulaïsation" du mariage de la carpe et du lapin…

Le vendredi 8 mai voit se terminer sur la RTBF une expérience (en partie) radiophonique peu commune, entamée le lundi 23 mars, premier jour de la première semaine complète de confinement en Belgique : la réalisation de l'émission Le 6-9 ensemble. Le bilan de l'expérience permet de tirer quelques leçons sur ce qui fut en quelque sorte le mariage d'une carpe et d'un lapin.

Un produit hybride

Imaginée pour n'être diffusée qu'en période de confinement, et essentiellement conçue pour continuer à produire avec de petits effectifs deux programmes à l'origine totalement différents, cette émission à la fois radiophonique et télévisuelle peut être perçue comme un produit hybride de deuxième génération, fruit d'une greffe entre la matinale de la chaîne de radio La Première et une production antérieure, elle-même déjà issue d'une hybridation entre une partie de la matinale de la radio Vivacité et une émission de télévision diffusée sous la marque Vivacité, mais dont la majeure partie n'est pas diffusée sur les ondes de ce réseau radiophonique.…

Pour rappel, ce produit audiovisuel quasiment indéfinissable était jusqu'à l'arrivée du confinement divisé en deux parties: entre 6 et 8h du matin, Le 6-8, une émission de télévision à mi-chemin entre talkshow et info service, plutôt low-cost, diffusée sur le réseau de La Une télé, mais produite sous la marque Vivacité, et réalisée sur un plateau conçu comme un mix entre studio de radio et de télévision. Et, de 8h à 10h30, la diffusion simultanée sur les ondes de Vivacité et sur La Une télé, de deux émissions réalisées sur ce même plateau: de 8 à 9h, l'émission de divertissement Le 8-9, puis jusqu'à 10h30 le talk avec les auditeurs C'est vous qui le dites.

On a déjà beaucoup commenté ce concept quasiment inédit (1), dont on ne rencontre pas beaucoup d'exemples comparables à l'extérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, où se mêlent codes de la radio de la télévision, mais dont la particularité est de ne pas modifier ces codes alors que la première tranche diffusée n'est proposée qu'en télévision, et que la deuxième fait, elle, l'objet d'une transmission à la fois radiophonique et télévisuelle.

De info ou du talk-show?

L'originalité 'au carré' du 6-9 ensemble est d'ajouter une troisième dimension à ce mille-feuilles, en y intégrant jusqu'à 9h du matin la tranche matinale de La Première, qui n'a a priori aucun point commun ni avec le contenu talk-service du 6-8, ni avec celui de l'offre de divertissement du 8-9. On peut comprendre que, en situation de crise, la solution choisie par l'opérateur public ait été de réduire son offre afin de concentrer ses moyens. Au cours de la période de confinement, la même situation a été vécue dans d'autres secteurs médiatiques. En France, par exemple, de nombreux quotidiens régionaux ont drastiquement réduit leur offre d'éditions régionales pendant la période de confinement.
Mais l'option choisie ici est de nature quelque peu différente.

Le site Auvio de la RTBF situe Le 6-9 ensemble dans sa rubrique "divertissement", et classifie l'émission comme un "talk-show". Ces caractéristiques sont celles qui étaient aussi utilisées pour définir Le 6-8 et Le 8-9. Mais cette catégorisation ne correspond toutefois pas à celle de la matinale de La Première qui, sous la dénomination Matin Première, présente en fait deux tranches différentes: un 6-7h présenté par une journaliste, et un 7-9 animé par un autre journaliste. Toujours sur Auvio, la RTBF positionne elle-même cette émission dans sa rubrique "info", et la qualifie de "magazine". Ce qui ne manifeste pas vraiment une même nature que le 6-8 et le 8-9.
Il est marquant de constater que ce sont les caractéristiques de ces derniers programmes qui ont, in fine, été utilisés pour identifier Le 6-9 ensemble.

Des tonalités sur tranche

Pourtant, sur Auvio, le texte de présentation de ce nouveau programme se termine par la phrase « Un rendez-vous qui sera autant informatif que "feel good". » L'intention du présent petit article n'est pas de mener une analyse de contenu approfondie de l'émission. L'inventaire des rubriques qui constituent l'essentiel des deux programmes permet toutefois d'apprécier la manière dont le 'cocktail' a été réalisé.
La première impression est que, dans Le 6-8, la tonalité des tranches 6-7 et 7-8 diffère sensiblement. La première tranche, où l'animation reste entre les mains de la présentatrice habituelle du programme télévisé, s'apparente plutôt dans sa première demi-heure à un programme de talk-show service, où la connivence est manifeste avec les invités, à qui on s'adresse de façon amicale. Au cours de la deuxième demi-heure y apparaissent par ailleurs des séquences classiques de type 'news', comme une revue de presse ou une chronique économique, qui conservent (sauf dans leur mécanique de relance) une morphologie assez conventionnelle.
Dans la seconde tranche, où l'animatrice joue en duo avec le présentateur attitré de la tranche 7-9 de Matin Première, la part d'éléments de nature informationnelle semble prépondérante, et l'adjonction du côté 'service', qui ne figure pas d'ordinaire dans la matinale de La Première, est plus faible. Dans Le 8-9, les choses s'inversent. Les chroniques légères et le divertissement prédominent largement. L'information n'est plus présente que de manière ténue. Entre 6 et 8 heures, le modèle s'apparente à un magazine d'informations, en version light par rapport au contenu habituel de la matinale de La première. De 8 à 9 heures, l'émission s'inscrit dans les rails du 8-9 habituel. Le seul élément de continuité entre les deux programmes, désormais réunis sous la seule bannière du 6-9 ensemble, est le ton de l'animation, assurée de 7 à 9 heures par la présentatrice habituelle du 6-8 et par le journaliste-présentateur de Matin Première. Mené de manière dialoguée, le ton se veut léger, enjoué, et ne mise pas trop sur le caractère 'sérieux' que l'on retrouve plutôt, du moins jusqu'à 8 heures, au sein-même des rubriques, chroniques et interviews.

Pour l'audience la plus forte

L'axe majeur de chacune des tranches ne paraît donc pas avoir été forgé en fonction de l'identité d'ensemble du produit, mais en tenant compte du volume d'audience potentiel dominant de chacune de ses composantes originelles. Dans ce cadre, la part de la consommation télévisuelle du programme restait bien inférieure à l'audience récoltée, en ce moment privilégié de prime-time radiophonique, par les deux chaînes de radio associées à l'opération.

Quelques données disponibles sur 2018-2019 situent le reach du programme télévisé à un peu plus de 80.000 spectateurs pour Le 6-8, et à un peu moins pour Le 8-9. En radio, (31/08/2019-05/01/2020), Vivacité compte près de 70.000 auditeurs à 6h du matin, plus de 200.000 aux alentours de 8h et à peine moins vers 9h. La Première en totalise plus de 65.000 à 7h, près de 90.000 à 8h et 56.000 à 9h. Entre 6 et 8h, l'audience de Vivacité radio ne concerne pas Le 6-8, puisque à ce moment-là le réseau radio est à l'heure de ses décrochages régionaux. L'audience qui prime à ce moment est celle de La Première, et il est logique que Le 6-8 se mâtine des couleurs de cette station de radio. Mais cela ne peut plus être de mise au-delà de 8h, lorsque Vivacité rejoint La Une pour la diffusion du 8-9. D'autant que, à ce moment-là, l'auditoire radio de l'émission est beaucoup plus importante que celui de la télévision.

Pâte homogène ou brouet grumelé?

Nous ne disposons pas de données permettant de confronter ces data habituelles avec la situation vécue lors de la crise covid. On ne peut toutefois s'empêcher de se demander si, au final, le mélange conçu à partir du talk-show tv et du magazine d'infos de La Première, puis entre ce dernier et le talk-show commun de Vivacité et de La Une, a contribué à produire une pâte homogène, prête à lever.
Ou si le produit final n'est pas resté grumelé, voire dans l'impossibilité de réussir le mélange de ses composantes. En raison des circonstances, on aura tendance à être positif, et à considérer que chacun a fait contre mauvaise fortune bon cœur, en donnant du sien autant que faire se peu. Mais de bonnes intentions conduisent-elles à réaliser de bonnes productions, non seulement digérables par mais aussi goûteuses pour ceux qui les consomment? Permettons-nous de laisser la question ouverte.

Entre 6 et 8h, le profil de l'auditoire de La Première est-il compatible avec celui d'un programme télévisé de La Une labélisé 'Vivacité', alors que, par exemple, c'est sur La Trois qu'est diffusée l'émission de débat QCFD d'abord proposée chaque avant-soirée sur La Première? Entre 8 et 9h, peut-on mixer de manière compatible l'auditeur de La première et celui-de Vivacité en leur proposant un programme identique, par ailleurs visible en télévision?

Des (in)-cultures difficilement (re)conciliables

Au-delà de cela, les auditeurs s'y retrouvent-ils? Le mélange de journalistes, animateurs et chroniqueurs n'y contribue pas forcément. A certains moment, l'auditoire de Vivacité sera étonné du sérieux ou de l'intellectualisme de certaines chroniques. A d'autres, ce sera le cas de ceux de La première, qui ne se retrouveront sans doute pas tout à fait dans les allusions ou références culturelles évoquées, ainsi que dans les angles à partir desquels un sujet est traité ou abordé.

On s'étonnera peut-être de voir ce décalage ou cette méconnaissance culturelle exploitée par l'un des présentateurs, qui n'hésite pas à reprendre, si nécessaire, les propos de l'autre animateur en les corrigeant ou les recadrant. Le titre du présent petit texte y fait par exemple référence, lorsque le 8 mai 1945 fut dans l'émission dénommé sur le plateau le jour de la "capitulaïsation". Et ce n'est qu'un des nombreux cas où cela s'est produit, cette différenciation culturelle étant manifeste, et ayant été exploitée par les animateurs, mais aussi par certains chroniqueurs, dès les toutes premières émissions.

L'audience de la radio en matinée étant aussi morcelée, surtout quand l'auditeur ne se trouve pas sur le chemin du travail dans sa voiture, l'habitué d'un des deux programmes —et plutôt de La Première— peut aussi s'être senti perturbé par ce qui lui a été proposé au moment où il s'est branché sur le programme, ou par la couleur d'antenne (par exemple, l'identité du jingle de début de journal parlé)…

Labo en direct live

Dès le commencement, le terrain du 6-9 ensemble était manifestement miné. Ceux qui ont fait le pari de l'expérience ont tenté de désamorcer plus d'une bombe. Ils y sont souvent parvenu. Mais n'ont-ils pas aussi parfois eux-mêmes créé l'une ou l'autre petite explosion? A l'heure où le credo de la RTBF est de supprimer les silos pour prôner l'horizontalité, le pari pouvait être tenté. Seules de véritables enquêtes de réception permettraient de déterminer si l'auditeur lambda (et non celui qui occupe les réseaux sociaux) s'est à ce point senti dépaysé par le mélange qu'on lui a proposé au réveil qu'il a préféré changer de crémerie radiophonique. Tout comme il restera un jour à se demander si, tant qu'à chercher à protéger la santé de son personnel en économisant le volume des équipes mobilisables dans les studios et sur les plateaux, il n'eût pas été plus pertinent de réaliser cet objectif à des heures de relativement faible audience plutôt qu'au moment phare de la journée radiophonique qu'est la tranche matinale. A moins que la raison ultime de tout cela ait été de préserver à tout prix le soldat 6-8, ce représentant  d'une incomparable polymorphie médiatique ayant peut-être autrement dû être sacrifié sur l'autel du confinement. Le 6-9 ensemble a, en tout cas, été un très intéressant laboratoire. Notamment parce que tout s'y est déroulé en direct live. Et sans filet.

Frédéric ANTOINE.


(1) voir notamment: F. ANTOINE, "Le nouveau « 6-8 » de la RTBF : Quand la TV fait de la radio…", https://radiography.hypotheses.org/1708, 5/9/2015 et F. ANTOINE, "Neither radio nor television: multimedia radio as social media - a case study with the PMS in French-speaking Belgium",  presntation in Siena ECREA Radio Section Conference, septembre 29019.

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